Nous avons réussi à visiter un des derniers jours l’exposition événement Léonard Da Vinci au Louvre.
Author Archives: corioliv
Studi e schizzi
À la fondation Custodia, une sélection de dessins de grands peintres italiens du 16eme siècle


Jacopo Vignali 
Andrea del Sarto -1525 




Guido Reni – 1612 





Orazio Samacchini 
l’allégorie de l’hiver de Piola
Siemen Dijkstra – À bois perdu
Dernière exposition avant le confinement, à la Fondation Custodia : des gravures sur bois qui donnent l’illusion de la photographie, ça s’appelle l’hyperréalisme !
La Villa Valmarana ai Nani
À visiter dans les faubourgs de Vicenza la belle Villa Valmarana ai Nani décorée par Giambattista Tiepolo et son fils Giandomenico. Vous trouverez les fresques de Tiepolo père dans le bâtiment principal. Elles illustrent des épisodes de la mythologie, de l’Iliade et de l’Eneïde.





Dans la foresterie en revanche c’est Giandomenico qui a peint les fresques, en choisissant un thème par pièce.





N’oubliez pas d’admirer le portrait de l’architecte Andrea Palladio, connu dans la région (et auteur de l’autre Villa à visiter à quelques centaines de mètres de là, la Villa La Rotonda) dans le hall de la foresterie.

Et de profiter du merveilleux paysage qu’on entrevoit par les fenêtres, une vallée cachée au plus grand nombre

Il est possible d’ailleurs de séjourner à La Villa, qui met à disposition des rares suites pour les visiteurs.
Les descendants Valmarana habitent toujours là, dans la partie foresterie.

Paris romantique – 1815 – 1848
Galerie de portraits illustrant la vie à l’époque du Paris romantique : Hôtesses raffinées et cultivées recevant dans leurs salons, Lorettes, travailleuses modestes, chanteuses d’opéra et comédiennes :






Bacon en toutes lettres
Nouvelle exposition Francis Bacon au Musée Georges Pompidou.
Il faut prendre son temps normalement dans cette exposition pour entendre le dialogue voulu entre les œuvres exposés et les textes diffusés non loin de là. Toutefois la foule habituelle des expositions parisiennes empêche cette vision approfondie et studieuse. Néanmoins, les triptyques de Bacon s’imposent à nous et nous attirent et nous bouleversent et on en jouit sans besoin d’explications supplémentaires :



Entre les triptyques imposants, des œuvres brillant de couleur et de mystère :

Sans oublier les portraits et auto-portraits :


Et les pièces maîtresses :


J’ai aimé la narration inhérente à certains tableaux, comme dans le meilleur David Lynch :

La collection Alana
Belle petite exposition au Musée Jacquemart-André, présentant un choix d’œuvres de la Collection Alana.
Dans la première salle, abritant les plus anciennes pièces datant du 14ème siècle, la présentation reproduit l’idée d celle originale de la collection dans ses lieux d’origine qui elle même s’inspirait de la présentation des œuvres dans les grands palais romains de la renaissance, où elles s’accumulaient sur toute la surface du mur, du sol au plafond :



Dans les pièces suivantes, on rencontre des œuvres qui intriguent par leur particularité, comme dans ce tableau du Maître des bâtiments gothiques où on se demande d’où surgit ce fond noir au milieu de la représentation :

Un peu plus loin, le coup de cœur de cette expo pour moi, le rendu très moderne de cette nativité de Jacopo da Bassano :



Dans une autre pièce en revenant sur ses pas un curieux Paolo Uccello qui n’en est pas un, un pan de coffre de mariage peint par Lo Scheggia :

On peut aussi admirer le précieux de certains supports, comme ce beau tableau de Gentileschi qui peint sur l’albâtre :



Dans la dernière salle on reste pantois devant des œuvres d’une douceur extrême comme celles ci-dessous de Dolci et de Orazio Gentileschi.
N’oubliez pas de refaire un tour dans les collections permanentes en sortant de l’exposition pour voir d’autres pièces de ses mêmes auteurs, cela permet de se ré focaliser sur des œuvres qu’on avait ignoré jusque là (j’ai du coup été réexaminer une autre œuvre du Scheggia présente dans la collection permanente, par exemple !)
Musée des Beaux Arts d’Orleans
Visité gratuitement un jour de canicule, le musée des Beaux Arts d’Orleans fut une belle surprise. De grandes salles à la belle scénographie pour l’art moderne, des salles à l’ancienne avec plusieurs rangées de tableaux pour l’art de la renaissance. De belles rencontres de visages dans l’art primitif et flamand. Louable aussi la sélection de gravures et dessins dans les cabinets d’arts graphiques éphémères.
Ostuni plus que blanche
Imaginons une ville s’étendant sur trois collines surplombant les ramifications méridionales de la Murge, zone essentiellement calcaire et dont les habitations, pour se préserver de la chaleur estive du sud de l’Italie sont peintes en blanc.
Vous comprendrez pourquoi l’on nomme Ostuni, la ville blanche. Mais il arrive parfois qu’en ouvrant les yeux, après une nuit noire d’hiver, le voyageur perdu dans les Pouilles voit surgir au-delà des oliveraies une ville blanche encore plus blanche…



Museum Kolumba in Köln
Ancien musée diocésain, le musée Kolumba est une nouvelle architecture qui surgit sur les ruines de l’ancienne chapelle Sainte Colomba et dont quelques vestiges sont encore visibles dans les excavations du rez-de-chaussée. C’est un musée atypique qui a pris le parti de présenter ses œuvres non chronologiquement où selon des thématiques, mais en les faisant dialoguer les unes avec les autres selon des mises-en scènes inattendues. On peut trouver une oeuvre de Joseph Beuys à côté de vases romains.
Plus d’informations sur le site du musée : https://www.kolumba.de/



















































