Je n’ai pas su résister à la campagne de publicité insistante dans les couloirs du métro de l’est parisien, et nous voici au Louvre à nouveau pour l’exposition sur les natures mortes !
Série de Boltanski
L’exposition se présente d’emblée ludique, avec installations contemporaines et extraits de films dont s’inspirent les installations
Daniel Spoerri, Le repas hongrois, 1963
Puis on repart dans la chronologie, en commençant par la Rome Antique
Squelette avec cruches de vin, depuis Pompei, premières manifestations des vanités, pour se rapper que la vie est courte et qu’il faut en profiterUne version plus moderne par Gherard RichterDès le 16-17eme siècle on donne de l’importance aux détails du quotidien dans les peintures et les légumes deviennent protagonistes plus du sujet de l’œuvre qui se trouve relégué au deuxième plan Treasure Room II, Gilles BarbierLouise Moillon en 1633Anne Vallayer-Coster en 1769Clara Peeters en 1611Des femmes peintres se sont adonnées à la nature morteLe bouquet de Séraphine de Senlis (elle en a plein à son actif j’ai vu sur internet !)Luis Egidio Melendez 1771Les symboles de l’expo, mis en avant !Dalì, Nature morte vivante 1956Le coin de table de BonnardLa cuisine de CezanneLe vase avec plante verte de Odilon RedonLes plus touchantesEt bien-sûr Matisse !Portrait robot de FoujitaLa truite désespérée de Courbet dans laquelle il se reconnaissait après avoir été enfermé pendant la CommuneLes artichauts de De ChiricoLes plus mélancoliques Et puis tout d’un coup derrière une cloison, une jambe, des pieds… (Robert Gobert 1991 et Magritte, le modèle rouge 1935J’ai retrouvé Thomas Schutte que j’aimes bien depuis l’expo à la monnaie de ParisJe ne connaissais pas Jean-Pierre Reynaud dont j’ai apprécié ce ready-made La table surréaliste de Giacometti en 1935Les moules que j’ai mangées hierSoit disant la Vénus endormie de Giorgione par Jean-Jacques LebelLe plus fort, Ron Mueck !Un foisonnement d’installations contemporaines
Bref, une exposition au sujet vaste, peut-être un peu hasardeux, car on peut y mettre tout et n’importe quoi, mais au final bien agréable et riche !