
La première exposition post confinement nous a amenés vers un endroit que nous chérissons, le Petit Palais. Quel bonheur de pouvoir à nouveau pénétrer dans ses salles et profiter de cette exposition temporaire, que j’ai trouvée particulièrement bien agencée et agréable. Bien-sûr l’ancienne liberté n’est plus de mise, les entrées sont restreintes (ce qui permet de ne pas être agglutinés devant les œuvres au même temps, ce qui est un avantage), et il faut porter un masque correctement (peut-être est-ce le seul endroit dans Paris désormais où on peut souffrir une remarque si le masque n’est pas bien porté, ce qui dénote tout de même un sérieux appréciable).

Pour ce qui est du contenu de l’exposition, j’ai pris cette fois du plaisir à la capacité narrative qui ressortait des panneaux explicatifs. Chaque artiste ayant une histoire singulière et chaque œuvre portant la trace d’une anecdote ou d’un parcours de recherche inédit.


L’exposition est organisée de manière chronologique et traverse plusieurs siècles et plusieurs courants et traditions. Les artistes les plus représentatifs de leurs périodes y sont présents mais aussi d’autres artistes aux parcours plus méconnus et tout aussi intéressants. J’ai trouvé cette fois l’exposition très instructive.

Il est important de noter aussi l’effort qui a été fait de reproduire l’idée d’une collection à la fois hétéroclite et cohérente, une collection vivante comme elle serait exposée dans les pièces habitées par le collectionneur, le dénommé Prat qui parle d’ailleurs avec humilité et enthousiasme dans une interview vidéo captivante présente au sein du parcours d’exposition.


